Une année en tongs

Voici l'abécédaire "ultime" ;-), celui qui résume toute notre année en tongs à travers (une partie de) l'Asie. Avec des mots propres a un seul pays, d'autres qui se retrouvent dans plusieurs, et encore d'autres "universels". Avec des mots pour les petits, et des mots pour les plus grands. Et surtout avec des souvenirs...

A COMME...

AFFICHES

1. Affiche de films - Karnataka, Inde. L'Inde est le premier producteur de films par an au monde. Le studio le plus connu est Bollywood (contraction de Bombay et Hollywood, dont les films sont principalement en hindi), mais il y a aussi Kollywood (de Kodambakkam, un quartier de Chennai, en langue tamoul), mais aussi Malluwood, Tollywood...

2. Tamil Nadu, Inde.

3. Affiches anciennes exposées à Ocean Park - Hong-Kong, Chine. Ocean Park est un parc d'attractions centré sur la faune locale, mais qui présente également dans une petite partie une reconstitution du vieux Hong-Kong.

ALGUES

1. Ile de Nusa Lembongan, Bali. Sur cette île au sud de Bali, la culture des algues est l'activité principale. A marée basse, les champs, divisés en parcelles, apparaissent comme par magie.

AMITIE

1. Maya, Amina et Télilan - Mongolie. Les enfants n'ont pas besoin de parler la même langue pour devenir amis.

ANCETRES

1. Autel - Chau Doc, Vietnam. La religion du pays est principalement centrée sur le culte des ancètres. Chaque jour, les vietnamiens font des offrandes devant l'autel situé dans la pièce principale de leur habitation : batons d'encens, fruits, fleurs, mais aussi parfois cigarettes ou bouteilles d'alcool en fonction des goûts de l'ancêtre !

AQUARIUM

1. Hong-Kong, Chine. Les chinois n'apprécient pas seulement les aquariums dans les restaurants pour choisir leur repas ! Ils sont également de fervents aquariophiles. Ici, l'impressionnant aquarium d'Océan Park, avec requins et raies mantas.

B COMME...

BAGUETTES

1. Pékin, Chine. Les fourchettes et couteaux des chinois. Plus faciles à fabriquer, plus difficiles à manipuler...

BATEAU

1. Amed, Bali. L'Indonésie étant constituée de dizaines d'îles, la pêche est évidemment l'un des premiers métiers à s'être développé dans le pays.

2. Port de Mui Ne, Vietnam. Les vietnamiens, contrairement aux bretons, ont des chapeaux pointus et des bateaux ronds !

3. Hampi, Inde. On retrouve également ici ces drôles d'embarcations rondes, qui défient un peu la logique d'une navigation pratique...

4. Hong-Kong, Chine. La jonque est sans doute le bateau le plus emblématique de l'Asie, avec sa voile si particulière.

BODISATTVAH

1. Anghkor, Cambodge. Le site du Bayon regroupe plus de 200 immenses visages de Boddisattvah (sortes de sages dans la tradition hindou) qui observent les visiteurs de leur air paisible et énigmatique.

C COMME...

CAFETIERE

1. Mui Ne, Vietnam. Les vietnamiens utilisent cette étrange cafetière individuelle et ultra-simple pour passer leur café au goût très particulier (certains adorent, d'autres détestent...).

CARRELET CHINOIS

1. Fort Cochin, Inde. Ces filets de pêches sont caractéristiques de la région du kérala.

CITE INTERDITE

1. Pékin, Chine. Habitée pendant 500 ans par 24 empereurs, la Cité est aujourd'hui l'un des sites les plus visités de Chine.

COULEURS

1 & 2. Inde. Le pays aux mille couleurs...

D COMME...

DHOTI

1. Tamil Nadu, Inde. Ce vêtement traditionnel indien est encore beaucoup porté. Il s'agit d'un grand morceau de tissu enroulé autour de la taille et replié sur l'avant pour former une espèce de sari court. Il est bien évidemment porté exclusivement par les hommes.

DIWALI

1. Lumières de Diwali autour du Dieu Shiva - Fort Cochin, Inde. La fête des lumières hindou est surtout célébrée dans le nord du pays où l'hindouisme est beaucoup plus majoritaire que dans le sud. Il a lieu à la fin octobre / début novembre.

DORE

1. Vientiane, Laos. Ce bouddha doré se trouve à l'entrée du Pha That Luang, le monument-phare de la capitale laotienne, construit en l'honneur à la fois du bouddhisme et du pays.

DRAGON

1. Lamma island, Hong-Kong, Chine. Le dragon est le symbole de la prospérité en Chine, et il est invité à toutes les festivités.

DUNE

1. Mui Ne, Vietnam. Un paysage que l'on ne s'attend pas à voir au Vietnam : d'immenses dunes de sable blond et d'autres rouges s'étendent au bout de cette station balnéaire de la mer de Chine.

E COMME...

ELEPHANT

1. Eléphants en tenue d'apparat - Kérala, Inde. Les éléphants sont des "stars" dans les temples hindous. Pour les grandes occasions, on les pare de magnifiques décorations, ils défilent au milieu de la foule en liesse, et on trouve même parfois leur photo avec leur petit nom à l'entrée du temple !

ENFANT UNIQUE

1. Mian Shan, Chine. La politique de l'enfant unique a profondément modifié la structure de la famille chinoise, et par ricochet toute la société en est transformée.

ETOILE DE MER

1. Nusa Lembongan, Indonésie. Maya a découvert une magnifique étoile de mer bleue... qu'elle n'a bien sûr pas omis de remettre dans son habitat naturel après la photo !

2. Hong-Kong, Chine. On ne s'attend pas à trouver des plages de sable fin et mer turquoise à Hong-Kong. Et pourtant, il y en a de magnifiques !

EVENTAIL

1. Phnom Penh, Cambodge. Ces anciens éventails sont exposés au Palais royal de la capitale cambodgienne.

2. Marché du quartier musulman - Xi'an, Chine. L'origine de l'éventail "plié" est disputée par la Chine et le Japon. Mais apparemment, les premiers specimens, rigides et en plumes, viennent bien de l'Empire du milieu.

F COMME...

FAUNE

1.Télilan tient un aigle sur son bras - Mongolie. La faune en Mongolie, mais aussi en Asie en général, est extrêment riche, même si de nombreux animaux ont déjà disparus ou sont en voie de disparition.

FILE INDIENNE

1. Une "file indienne" d'écoliers en sortie - Kérala, Inde. Bien sûr, ce terme vient des indiens d'Amérique du nord, et non pas d'Inde !

FLEUR

1 & 2. Bali. L'île regorge de fleurs colorées et parfumées, telle un véritable paradis.

G COMME...

GANESH

1. Peinture murale - Fort Cochin, Inde.

2. Ubud, Bali. Ganesh est le Dieu à tête d'éléphant, certainement le plus connu et le plus aimé du panthéon des Dieux indiens. Pourquoi a-t-il une tête d'éléphant ? Je vous laisse le demander à Télilan ou Maya, qui se feront un plaisir de vous en conter l'histoire....

GER

1. Mongolie. La yourte, mode d'habitation des nomades, s'appelle Ger en mongol.

GRATTE-CIEL

1. Hong-Kong, Chine. Hong-Kong est une des villes du monde connues pour ses nombreux gratte-ciels, qui participe à sa réputation très "Centre d'affaires", mais du coup estompe un peu les autres aspects de la ville, qui peut être par certains côtes très chinois ou très "nature".

H COMME...

HINDI & CO

1. Karnataka, Inde. L'hindi et l'anglais sont les deux langues officielles de l'Inde, mais dans la réalite, de très nombreuses langues régionales et dialectes sont parlés à travers le pays, comme le mallayalam au Kerala, le tamoul au Tamil Nadu ou le kannada au Karnataka.

HINDOUISME

1. Procession dans le temple de Tirta Empul - Bali. Bali est la seule ile hindou d'Indonésie (majoritairement musulmane). La tradition religieuse y est extrêmement importante et s'intègre à la vie quotidienne.

HOUSE-BOAT

1 & 2. Kérala, Inde. Ces bateaux, emblématiques de la région des backwaters, servaient autrefois au transport du riz et des épices. Ils sont aujourd'hui plutôt utilisés pour transporter des touristes le long des nombreux cours d'eau qui serpentent dans cette zone du Kérala.

I COMME...

IDEOGRAMME

1. Xi'an, Chine. Contrairement à notre alphabet, les idéogrammes traduisent une idée ou le sens d'un mot, et non pas les sons qui le composent..

J COMME...

JASMIN

1. Mysore, Karnataka, Inde. Dans certaines régions d'Inde, les femmes tressent leurs cheveux avec du jasmin... Pour le plaisir des yeux et du nez !

JAUNE

1. Temple de Maduraï - Tamil Nadu, Inde. Les indiens offrent en sacrifice leur chevelure en échange de la protection de leur Dieu favori (ou pour le remercier d'avoir réalisé une de leurs prières). De nos jours, ces cheveux sont rachetés pour réaliser les extensions capillaires que l'on trouve dans nos salons de coiffures.

JOUER

1. Xi'an, Chine. Les chinois adorent le jeu, et il n'est pas rare de croiser dans la rue des joueurs de cartes, de dominos, ou, comme ici, de Mah jong.

2. Mongolie. Les steppes mongoles offrent d'immenses terrains de jeux aux enfants !

JUNGLE

1. Angkor, Cambodge. A Angkor, la jungle avait recouvert les temples. Certains ont été "nettoyés", d'autres pas encore, comme ici, à Ta Prohm.

2. Kérala, Inde. Une vue de la jungle indienne depuis l'ashram d'Amma dans les backwaters, sur un bras de terre entre la mer et l'un des nombreux cours d'eau. Au lever du soleil, c'est encore plus magique...

JUS

1. Bali. Les jus de fruit à Bali sont les meilleurs du monde !

1. Hampi, Karnataka, Inde. Cette machine à l'aspect un peu barbare sert en fait à fabriquer des jus de sucre de canne, très populaires dans le pays.

K COMME...

KATHAKALI

1. Fort Cochin, Kerala, Inde. Le Kathakali est un spectacle traditionnel kéralais qui raconte l'épopée du Ramayana, texte célébrissime dans toute une partie de l'Asie. Les costumes (et notamment leurs couleurs) et les gestes sont très codifiés.

KESAKO ??!

1. Pingyao, Chine. Lire ou comprendre le chinois est presque mission impossible pour un occidental !

KHMERS

1. Temple d'Angkor Vat- Angkor, Cambodge. L'empire khmer dominait une grande partie de l'Indochine entre le IXème et le XIIIème siècle, et nous a laissé l'incroyable site d'Angkor. C'est aujourdhui le groupe ethnique largement majoritaire au Cambodge.

KLAXON

1. Fort Cochin, Kerala, Inde. Impossible de conduire sans klaxon en Inde !

L COMME...

LANTERNE

1 & 2. Xi'an et Pingyao, Chine. Les lanternes rouges sont une des figures emblématique de la Chine.

2. Mui Ne, Vietnam. Par certains côtés, le Vietnam a largement été influencé par la Chine...

LESSIVE

1. Hampi, Karnataka, Inde. En Inde, on fait sa lessive en frappant son linge, en le rincant dans un cours d'eau, et en le faisant sécher à plat sur le sol.

LUMIERE

1. Hampi, Karnataka, Inde. Fête dans le temple de la ville, où des milliers de petites lampes sont allumées un peu partout.

2. Temple dédié à Vishnu - Karnataka, Inde. Maya et Télilan se dirigent vers la lumière, hors de cet étrange (et néanmoins splendide) temple datant du XIIIème siècle.

M COMME...

MARCHE FLOTTANT SUR LE MEKONG

1. Can Tho, Vietnam. On trouve de nombreux marchés flottant dans le delta du célèbre fleuve. Les commercants y vendent toutes sortes de fruits et légumes du coin.

MARCHER

1. Luang Prabang, Laos. Un moine se promène sur un petit pont de bois, installé là pendant la saison sèche.

2 & 3. Dans les rues de Fort Cochin - Kerala, Inde.

MORIN KHUUR

1. Mongolie. Instrument de musique du folklore mongol, le morin khuur, avec sa tête de cheval sculptée, est sensé porter bonheur quand on en a un chez soi.

MOUSTACHE

1. Sur la route d'Ooty - Karnataka, Inde. En Inde, si t'as pas de moustache, t'es pas un homme !

MURAILLE

1. Site de Mutianyu - près de Pékin, Chine. La grande muraille est la structure architecturale la plus importante jamais construite par l'homme (en terme à la fois de longueur, de surface et de masse).

N COMME...

NADDAM

1. Mongolie. Lors de la fête nationale mongole, le nadaam, de grandes courses de chevaux ont lieu dans tout le pays, et ce sont des enfants qui sont les jockeys.

NI HAO

1. Pékin, Chine. "Ni hao" veut dire "Bonjour" en mandarin.

NOIX DE COCO
1. Fort Cochin, Kérala, Inde. Kérala signifie "le pays de la noix de coco", c'est dire si on en trouve partout dans cette région !

O COMME...

OM

1. Mahaballipuram, Tamil Nadu, Inde. Dans l'hindouisme, Om est la vibration originelle, le plus sacré de tous les sons.

OMBRELLE

1. Padangbai, Bali. Des ombrelles ornent souvent les statues dans les temples balinais.

OPERA

1. Lamma, Hong-Kong, Chine. L'opéra chinois est un magnifique spectacle pour les yeux. Mais pour nos oreilles occidentales, la partie chantée est plus difficile à apprécier...!

ORANGE

1. Luang Prabang, Laos. Cette ville laotienne regroupe un nombre impressionnant de temples bouddhistes, et de nombreux jeunes laotiens viennent y faire leur initiation. Tous ne seront pas moine à vie, car au Laos, on peut entrer dans les ordres pour seulement quelques années, ou même quelques mois...

P COMME...

PALMIER

1. Bali. L'arbre des destinations exotiques et ensoleillées par excellence !

PAPILLONS

1. Parc de Taman kupu kupu - Bali. Dans ce petit parc, on peut se promener au milieu de dizaines d'espèces de papillons.

PILOTIS

1. Don Khone, Laos. Au Laos et au Cambodge, de très nombreuses maisons sont construites sur pilotis. Pendant la saison des pluies, ils permettent d'éviter l'inondation, et pendant la saison sèche, on peut s'y abriter du soleil.

PLUIE

1. Hong-Kong, Chine. Les très nombreux néons scintillent quasiment jour et nuit dans cette partie de Hong-Kong, temple de la consommation.

PORTER

1. Hong-Kong, Chine. Lors d'une fête traditionnelle, un groupe d'homme soulève dans les airs un "lion" sacré.

1. Luang Prabang, Laos. Cette technique de portage "en balancier" est encore très répandue dans toute l'Asie.

Q COMME...

QUATRE MILLE ILES

1. Don Khone, Laos. Cette partie du Mékong située à la frontière cambodgienne est très large, et est parsemée de milliers d'îles, parfois minuscules, et parfois un peu plus grandes, comme Don Det ou Don Khone, où la pêche reste l'activité principale.

QUEUE-LEU-LEU

1. Temple de Tirta Empul - Bali. Les fidèles font la queue afin de profiter de l'eau sacrée du temple.

R COMME...

RAMAYANA

1. Ubud, Indonésie. Le Ramayana raconte les aventures du prince Rama (un des avatars du dieu Vishnou). C'est un des textes fondateurs de l'hindouisme.

RANGOLI

1. Mahaballipuram, Tamil Nadu, Inde. Les rangolis sont dessinés par les femmes chaque matin devant l'entrée des maisons, pour décorer mais également pour protéger le foyer.

REFLET

1. Hong-Kong, Chine. Dans un manège d'Ocean Park

2. Ile de Cat Ba, Vietnam. En moto avec Maya !

3. Mongolie. Pendant le montage de la yourte, toutes les affaires sont déposées en vrac tout autour.

REGARDER

1. Hong-Kong, Chine. Une petite fille observe un ménate dans sa cage au marché aux oiseaux de Mongkok.
2. Mian Shan, Chine. Un vieil homme regarde dans le vide... en pensant à quoi ?

RICKSHAW

1 & 2. Ooty, Karnataka, Inde. On trouve ces petits taxis à trois roues à travers toute l'Inde, mais ils peuvent changer de couleur en fonction de la région.

RIZIERE

1. Bali, Indonésie. Le riz est l'aliment de base dans toutes l'Asie. Aussi, on trouve des rizières dans de nombreux pays de la zone, mais celles de Bali sont certainement parmi les plus belles.

ROUGE

1. Hong-Kong, Chine. Le rouge est une couleur sacrée en Chine. Est-ce pour cela que les taxis hongkongais sont rouges ?

S COMME...

SARI

1. Fort Cochin,Inde. Le sari, vêtement traditionnel des indiennes, est un grand tissu souvent coloré qui est enroulé de manière très précise autour du corps. C'est très élégant et, quand il y en a beaucoup, les nombreuses couleurs offrent un spectacle splendide.

SCULPTEUR

1. Ubud, Bali. Ce sculpteur sur bois est en train de travailler sur le temple privé de notre aubergiste.

2. Hanoï, Vietnam. On trouve partout dans la ville ces tampons personnalisables, reprenant aussi bien des imageries traditionnelles que... Hello Kitty !

SOLDATS

1. Xi'an, Chine. L'armée de terracotta de l'empereur Qin est une découverte archéologique majeure : plus de 6 000 soldats devraient au total être déterrés. Ils sont tous différents, et on été réalisés pour défendre l'empereur dans l'empire des morts.

SOURIRE

1. Angkor, Cambodge. Le sourire de notre guide improvisé, un des anciens gardiens du temple d'Angkor Wat.

STEPPES

1. Mongolie. Les splendides paysages mongols... inoubliables !

T COMME...

TEMPLE

1.Temple de Maduraï - Tamil Nadu, Inde. Ce "temple vivant", immense, est comme une ville dans la ville, avec son animation incroyable.

2. Karnataka, Inde. Ce temple, datant du XIIIème siècle, était dédié à Vishnu, ce qui est assez rare.

3. Temple de Goa Lawah - Indonésie. Ce temple a pour particularité d'héberger des dizaines de chauves-souris !

THE
1. Ooty, Inde. Les indiens ne sont pas seulement de grands consommateurs de thé, ce sont aussi de gros producteurs.

TRANSMONGOLIEN

1. Gare de Pékin, Chine. Le transmongolien est une des lignes du transibérien. Elle relie Pékin à Moscou en passant par la Mongolie.

TUK-TUK

1. Luang Prabang, Laos. Ces taxis colorés sillonent la ville, en quête de client.

U COMME...

UN MILLIARD DEUX CENTS MILLIONS

1. Fort Cochin, Inde. Aujourd'hui deuxième pays le plus peuplé du monde, l'Inde devrait dépasser la Chine autour de l'année 2025...

UNIFORME

1. Indonésie. L'uniforme scolaire est la norme dans la plupart des pays que nous avons traversé.

2. Fort Cochin, Inde. Les élèves d'une école catholique pendant la répétition de leur fanfare.

USTENSILES

1. Luang Prabang, Laos.

V COMME...

VACHE

1. Ubud, Bali. Enterrement d'un brahmane, dont l'emblême de la caste est une vache blanche.

2. Fort Cochin, Inde. En Inde, les vaches se promènent librement dans les rues. En tant qu'animal sacré, on leur laisse le champs libre.

VAGUE

1. Mahaballipuram, Tamil Nadu, Inde. En Inde, on se baigne souvent tout habillé (surtout les femmes...).

VELO

1. Hanoï, Vietnam. Le vélo est encore bien utilisé en Asie, et il est souvent... optimisé !
2 &3. Xi'an et Pingyai, Chine.

VOEUX

1. Mongolie. Dans la tradition du bouddhisme tibétain, on fait tourner ces moulins à prières pour envoyer ses voeux aux divinités.

VICTUAILLES

1. Xi'an, Chine. En Chine comme dans les autres pays asiatiques, c'est un peu quitte ou double : on peut avoir quelques mauvaises surprises, mais dans l'ensemble, on se régale de nouvelles saveurs. Ici, on prépare des sucettes au riz gluant et à la rose (et bien figurez-vous que c'est délicieux !)

W COMME...

WALLAH

1. Ernakulam, Kérala, Inde. Le terme Wallah designe en Inde tous les petits boulots de la rue : les conducteurs de rickshaw, les vendeurs de thé, les réparateurs de chaussures...

WAT

1. Luang Prabang, Laos. Le wat est un temple-monastère, comprenant parfois une école pour les moines bouddhistes.

X COMME...

XE OM

1. Hanoï, Vietnam. Le Xe Om est un taxi-moto qui vous embarque derrière lui pour une traversée (plus ou moins sûre...) de la ville.

XXL

1. Hampi, Karnataka, Inde. Ces formations rocheuses créent un paysage absolument irréel et splendide autour des vestiges d'Hampi.

XYLOPHONE

1. Indonésie. Sur la plage, un petit concert impromptu...

Y COMME...

YAK
1. Mongolie. Les yaks, bêtes robustes, résistent aux grands froids de l'hiver mongol grâce à leurs longs poils.

YO !
1. Hanoï, Vietnam. Yo! est l'équivalent de Tchin! au Vietnam.

YOGA

1. Cochin, Inde. Sport ou philosophie ? Les avis sont partagés...

Z COMME...

ZOU !

1. De l'Indonésie vers l'Inde

2. De l'Inde vers l'Indochine

3. De l'Indochine vers la Chine

4. De la Chine vers la Mongolie

5. Et de la Mongolie... vers la France. Back home !

Voilà, c'est fini, comme dirait Jean-Louis ... Cela ressemble à la sensation d'avoir lu goulument un livre, car on avait hâte de connaître la suite, et une fois arrivé au dénouement, on est surpris que ce soit déjà terminé.

"L'éternité, c'est long, surtout vers la fin !" (Woody Allen). Et bien une année de voyage, c'est à peu près l'inverse :  c'est un peu long au début, mais court à la fin ! On met plus ou moins de temps pour s'habituer au fait de devenir "nomade", de ne pas voir ses amis et sa famille, de ne plus avoir de "petites habitudes" plus d'une semaine d'affilé, mais une fois dans le rythme, le temps file à une vitesse folle. Bien sûr, il y a parfois des petits coups de blues (notamment pour les enfants), mais il tendent à s'estomper au fur et à mesure du voyage. C'est une bonne durée pour passer du stade de "touriste" à celui de "voyageur" (sans prétention aucune).

Et puis, voyager avec des enfants est un atout incroyable pour les rencontres, et un voyage, c'est au fond surtout des rencontres, non ? (avec des gens, des cultures, des endroits). Alors oui, on ne voyage pas avec des enfants de la même manière que sans, mais le rythme lent que leur présence "impose" s'adapte bien à un voyage au long cours. Le choix des destinations peut-être également adapté, comme un détour par un parc d'attraction par ci ou un zoo par là, mais sinon, on n'a pas transigé sur l'Inde, la Mongolie ou le transsibérien, et on a bien fait. Les enfants s'adaptent bien mieux qu'on ne le pense.

Est-ce que ce voyage nous a transformé ? Je ne crois pas qu'un voyage, quelle que soit sa durée, puisse vraiment transformer quelqu'un, en tout cas un adulte. Nous avons rencontré un papy qui a visité 140 pays, et qui est toujours aussi raciste. Il n'avait jamais quitté sa Belgique natale avant d'avoir 50 ans, alors, c'est peut-être qu'il était déjà trop tard pour qu'il puisse changer...

Mais on espère que pour les enfants, en tout cas, cette année buissonnière à travers l'Asie leur aura apporté beaucoup de choses pour leur vie future. Outre "l'école concrète" (anglais, géographie, science naturelles etc !), on espère qu'ils ont acquis une autonomie, une ouverture d'esprit, un goût du partage et de l'aventure qui les suivra toute leur vie. Pour certains point, nous pouvons déjà voir les prémices, et pour le reste, l'avenir nous le dira.

Quand à nous, adultes, qu'avons-nous tiré de ce voyage ? Déja, beaucoup de plaisir ! C'était un des premiers objectifs de cette aventure, et il est totalement atteint ! Et au "kiffe" de la découverte s'ajoute le temps passé avec nos enfants, plus qu'on n'en passera jamais plus (24h/24 pendant 10 mois !), et c'était formidable de profiter de leur présence.

Cette année en Asie nous a également apporté une autre perspective sur la façon de voir les choses (plus positive, moins nombriliste, plus ouverte), une réflexion sur l'hospitalité que l'on accorde aux amis mais aussi aux touristes, des questions sur la spiritualité (surtout la partie en Inde, qui est un pays assez mystique), et des tas d'autres interrogations et petits changements qui ressortiront certainement au cours des prochains mois.

En bref, ce voyage n'a pas révolutionné notre façon de penser et ne nous a pas transformé en prêtre new-âge ni en Indiana Jones, mais il nous a apporté beaucoup d'énergie et en même temps de sérénité, une bonne tranche de bonheur, de belles rencontres gravées dans nos têtes et nos coeurs, et surtout plein d'expériences inoubliables partagées à quatre.

Moscou est une ville plutôt agréable, mais pleine de mauvaises coupes de cheveux : farandole de colorations vanille-chocolat, coupes "Nicolas Hulot", tignasses "buisson ardent avec brushing". Mais qu'est-il arrivé aux coiffeurs russes ? (à mon avis, il est temps d'alerter Amnesty International)

Pour cette fin de voyage, on s'est payé un petit luxe : un bel hôtel de style années cinquante, le Sovietsky (rien que le nom vaut le détour). Au cours de son histoire, il a vu défilé toute la crème internationale : le neveu de Staline (enfin, moi, je ne m'en vanterai pas), Indira Gandhi, Juan Carlos, Pierre Cardin, Mireille Matthieu (qui a dû se sentir tout de suite à chez elle ici, rapport à sa coupe), Chuck Norris... D'ailleurs, dorénavant, je refuse de loger dans un hôtel où n'ont pas logé Mireille et/ou Chuck (et oui, on devient exigent avec l'âge).

Cette journée à Moscou nous a permis de découvrir un petit bout de cette jolie ville. Evidemment, nous sommes allés sur la Place Rouge, en hommage à la chanson à qui je dois mon prénom ("La place Rouge était vide, Devant moi marchait Nathalie...") (eh, ça va, je sais que certains (pour ne pas les nommer) s'appellent par exemple Hervé à cause d'Hervé Vilard, alors à côté, Bécaud, c'est la classe). La place est presqu'entièrement entourée de bâtiments (ça fait un peu penser à la Grand Place de Bruxelles) et plus longue qu'on ne l'imaginait, mais elle est tout aussi splendide que ce à quoi on s'attendait (notamment la fameuse Cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux).

La ville est remplie des dômes colorés des églises orthodoxes, et sous le soleil et le ciel bleu que nous avons eu la chance d'avoir, c'est magnifique.

Puis on passe l'après-midi au Parc Gorki, très agréable avec ses parterres de fleurs multicolores et ses manèges.

Le soir, super dîner au restau Yar, attenant à l'hôtel, et le lendemain matin, voici qu'arrive le "vrai" retour : vol Moscou-Varsovie-Nice (merci Steph pour la réception à l'aéroport, ça a amorti le choc...), et petit train Nice-Marseille, avec accueil à la gare Saint Charles par Marjorie, Tom et Marek avec panneaux de bienvenue itou ! Ca y est, on est bien de retour en France...

Et oui, l'abécédaire chinois devait être le dernier, mais j'ai pris goût à ces petits défis, et n'ai pas pu m'empêcher d'un faire un en Mongolie ! Après l'abécédaire balinais , l'abécédaire indien (du sud), l'abécédaire indochinois (de l'est) et l'abécédaire chinois, voici donc l'abécédaire mongol, le "vrai" dernier de la série (sauf celui que je vous réserve pour la fin, une petite compil' de toute une année en tongs...).

A comme... AMITIE

Nul besoin pour des enfants de parler la même langue pour devenir amis !

B comme... BATIR

La construction de la yourte se fait en famille.

C comme... CHEVAL

Impossible de faire un abécédaire mongol sans y intégrer un cheval, l'animal symbole du pays !

D comme... DEL

Le del est le grand manteau que portent les nomades.

E comme... ENSEMBLE

Les propriétaires des chevaux se réunissent pour le lancement des entraînements de la course du nadaam.

F comme... FAUNE

La Mongolie est restée très sauvage, et on y croise donc une faune incroyablement riche.

G comme... GER

La yourte, habitat des nomades, se dit Ger en mongol.

H comme... HOSPITALITE

L'hospitalité des mongols est réputée... mais pas leur gastronomie !

I comme... ISOLE

Les steppes sont tellement immenses que le premier voisin se trouve souvent à plusieurs kilomètres.

J comme... JOUER

Un panier de basket au milieu de la steppes et hop, tout le monde joue !

K comme... KARAKORHUM

Ancienne capitale de la Mongolie, la ville a été créée par Gengis Khan, mais déclarée capitale par son fils.

L comme... LAMA

Les mongols suivent les préceptes du bouddhisme tibétain.

M comme... MORIN KHUUR

Instrument de musique du folklore mongol, cet instrument, avec sa tête de cheval sculptée, est sensé porter bonheur quand on en a un chez soi.

N comme... NAADAM

Lors de la fête nationale mongole, le nadaam, de grandes courses de chevaux ont lieu dans tout le pays, et ce sont des enfants qui sont les jockeys.

O comme... OVOON

Il faut faire trois fois le tour de ces tas de pierres, que l'on trouve au bord des routes, pour que ses voeux soient exaucés.

P comme... PUIT

Pas d'eau courante sous la yourte ! On doit aller chercher son eau au puit le plus proche.

Q comme... QUEUE DE CHEVAL

Pour les courses du Nadaam, on "coiffe" les crinières et les queues des chevaux d'une manière particulière.

R comme... REFLET

Pendant le montage de la yourte, toutes les affaires sont déposées en vrac tout autour.

S comme... STEPPES

Les splendides paysages mongols... inoubliables !

T comme... TRANSMONGOLIEN

Le transmongolien est une des lignes du transibérien qui relie Pékin à Moscou en traversant la Mongolie.

U comme... US

Us signifie Eau en mongol. Ici, la plupart des cours d'eau sont potable.

V comme... VOEUX

Dans la tradition du bouddhisme tibétain, on fait tourner ces moulins à prières pour faire envoyer ses voeux aux divinités.

W comme... W.C.

Dans les steppes, les W.C. ne sont pas "la porte au fond du couloir" !

X comme... XXL

Les steppes immenses offrent un terrain de jeux idéal aux enfants !

Y comme... YAK

Ces gros animaux à longs poils résistent bien aux grands froids des hivers mongols.

Z comme... ZOU !

En route pour ... la France !

Le 29 juin à 13h50 commence notre trajet de retour, avec le départ du transsibérien qui nous mènera d'Oulan-Bator à Moscou en quatre jours.

On se demandait si le trajet n'allait pas paraître un peu long (surtout aux enfants). Mais c'est assez étrange : sitôt monté dans le train, on a la sensation d'être dans une bulle où le temps ne se déroule pas de la même manière qu'au dehors. On lit, on joue aux cartes, on fait la connaissance des voisins, on dort, on mange, et surtout, on regarde les paysages qui défilent devant nos yeux.

Le lac Baïkal, aussi grand qu'une mer intérieure, mais remplie d'eau douce, et dont on ne voit pas le bout.

Les gares où les marchands ambulants, qui composent plus de la moitié des voyageurs, essayent de vendre leurs fringues.

Et bien sûr les grandes étendues de Sibérie estivale, non pas blanches en cette saison, mais étonnament vertes, parfois ponctuées de jolies isba avec leur petit potager. 

C'était la bonne façon d'entamer la fin de ce voyage, sur le même rythme lent que le reste...

La Mongolie est certainement le pays le plus sauvage que nous ayons visité au cours de cette année. Les paysages sont absolument splendides, et les nomades sont des gens merveilleux. Mais, attention, ce pays n'est pas fait pour tout le monde (surtout si on voyage avec des enfants).

Ô ami, ce pays est fait pour toi :

- si  tu es un ami de la nature : immenses espaces non-habités, la nature à l'état pur, une faune incroyable (au niveau de la flore, c'est plus limité), bref, c'est le paradis des adeptes du camping sauvage et des roulades dans l'herbe fraîche (attention aux crottes de vaches tout de même)

- et surtout si  tu es un ami des chevaux : ce pays est vraiment la nation des chevaux par excellence, on les vénère et quasiment tout le monde les monte dès l'âge de 5 ans (du moins chez les nomades).

mais PAS si tu es végétarien : ils mangent de la barback à CHAQUE repas, et pas du petit filet mignon de mauviette.

- si tu aimes découvrir d'autres manière de vivre : les nomades sont à mille lieues de nos sociétés modernes, où l'objectif est en général de gagner de l'argent pour acheter ce dont on a besoin, et surtout envie. Ici, on trait les vaches et les chèvres pour se préparer des produits laitiers, on tue un animal pour le manger, et basta. On ne vend une bête que de temps en temps, quand on a besoin d'argent par exemple pour payer l'école des enfants.

- et surtout si tu veux partager ce mode de vie pendant quelques jours : boire l'eau du puit, se laver à l'eau froide, traire les bêtes, ramener les troupeaux alors que le soleil est presque couché... C'est pas le grand confort, mais c'est également génial de vivre en pleine nature, et également de se retrouver après cela dans la yourte de la famille, autour du poêle,  à écouter les histoires du chef de famille.

mais PAS si tu es un(e) adepte du shopping et de l'hôtellerie "tout confort" : dans ce cas, Oulan-Bator te correspond plus, mais franchement, mieux vaut dans ce cas aller à NYC, au moins, c'est beau (et il y a plus de choix de magasins)

- si avoir les quatre saisons dans la même journée ne te pose pas de problème : il peut faire grand bleu le matin, puis une heure après pleuvoir des seaux d'eau, puis une heure après tomber de la grêle, puis une heure après le vent peut souffler à décorner un boeuf, puis une heure après... faire grand bleu

- et si tu ne crains pas d'avoir trop chaud ou trop froid (surtout TROP FROID !) : tout comme le temps, évidemment les différences de températures peuvent atteindre une bonne amplitude. Pour exemple, fin juin, nous avons eu des journées autour de 30°, et quelques nuits autour de 0°...

mais PAS si tu cherches à passer tes vacances sous le soleil : ça sera le cas seulement une partie de ton séjour, plus ou moins grande en fonction de la chance que tu as (pour nous, la chance de ce point de vue se sera limitée aux premiers jours).

Bref, il faut bien savoir à quoi s'attendre, mais si on est un peu entrainé à vivre "à la sauvage", ce pays offre vraiment une expérience unique. Pour ma part, j'ai adoré, et cependant (ceux qui me connaissent bien ne seront pas surpris) j'avoue que dix jours à crapahuter à travers la pampa dans la pluie et le froid, c'est mon maximum. Mais Manu et Télilan en auraient bien repris une petite tranche, tellement ils se sont éclatés.

Donc, si on réunit les conditions ci-dessus (ou au moins certaines), c'est un pays à découvrir absolument pour vivre une expérience humaine et "nature" inoubliable. Et sans trop tarder car qui sait si les nomades n'auront pas tous déserté les steppes pour la ville d'ici vingt ans ?

Nous traversons encore et encore des paysages splendides, qui commencent peu à peu à changer : des steppes presque sans végétation, nous passons à des plaines caillouteuses qui nous mèneront plus tard à des forêts de sapins. Pique-niquer au milieu de ce décor est un vrai bonheur. (et on est loin de la densité d'un parc parisien !)

Puis après quelques péripéties dûes à la pluie qui tombe drue, nous arrivons dans notre deuxième famille d’accueil, qui nous amènera en balade à cheval pendant deux jours (aller-retour) jusqu’aux huit lacs. La famille est ici plus large, et les nombreux enfants seront de supers compagnons de jeux pour Télilan et Maya, surtout au retour de notre chevauchée : basket, osselets, jeux de cartes…

 Pour la grande balade, les portes-bagages seront... des yaks !

Et nous voilà partis pour deux jours de randonnée, avec nuit en bivouac. Mais en fait, à la fin de la première matinée, il se met à tomber une pluie dense et glaciale. Coup de chance, on est à côté d'une yourte : on demande l'hospitalité le temps que ça se calme, et finalement, on décide de rester pour la nuit, tant pis pour les huit lacs !

 Mais un peu plus tard, la pluie cesse, et on va quand même faire un tour, toujours au milieu de ces paysages exeptionnels (on y croisera quand même quelques plaques de neige : "quand on parlait de pluie glacée, c'était pas pour rigoler" !).

Puis nous voilà déjà repartis vers Oulan-Bator (deux jours de route quand même !), avec une petite escale devant une belle chute d'eau (à sec lors de notre voyage-aller : "quand on parlait de pluie, c'était pas pour rigoler" !). On fait également un tour de chameau dans le petit Gobi (pas de photos, mais je défie quiconque de prendre des photos en essayant en même temps de guider un chameau !) (après le cheval blanc, j'ai eu droit au chameau blanc : un signe du destin ?)

Dernière nuit de bivouac dans un magnifique spot (quoique "un peu" venteux...), et retour "à la capitale", où nous assistons à un spectacle de danses et musiques mongoles : splendide ! Rien que pour ce moment, on est content d'être repassé par Oulan Bator.

Et on se prépare (déjà!) à quitter la Mongolie pour entamer notre voyage retour...

Nous voilà donc repartis sur la route, à la découverte de ce pays si singulier. Notre premier stop sera pour observer les chevaux de Przewalski, des animaux qui vivent encore à l’état sauvage à l’intérieur d’une réserve nationale. Au cours de notre traversée, on pourra aussi observer des tas de marmottes, écureuils, grues, rapaces, canards etc… La faune ici est absolument incroyable.

c'est un vrai !

Pour notre première nuit en bivouac, nous avons plutôt de la chance, car la pluie nous a rattrapé (et ne nous lâchera quasiment pas jusqu’à la fin de notre séjour…), mais fait une trêve le temps de monter les tentes et de dîner.

Le lendemain, nous continuons notre route avec quelques arrêts, notamment devant un Ovoon. Il s’agit d’un lieu sur lequel les mongols posent une pierre et font trois fois le tour (dans le sens du soleil) en faisant un vœu.

Puis nous visitons l’un des plus grands monastères du pays, Erdenet Zuu, construit sur les ruines de Karakorum, l’ancienne capitale. La religion pratiquée par la plus grande partie des mongols est le bouddhisme tibétain.

Autrefois, ce monastère a pu héberger jusqu’à mille lamas, mais les communistes en ont détruit une grande partie (comme d'hab').

Le soir, nous logeons dans une yourte d’hôtes, sorte de camping composé de plusieurs gers. Un petit concert y a lieu, avec un vieux musicien qui nous fait découvrir les instruments traditionnels mongols. Le Morin khuur, le fameux violon à tête de cheval, a un très joli son, et il est sensé porter bonheur quand on l’a chez soi. La harpe et la flûte sont également très agréables à entendre.

Par contre, ce dernier petit instrument a un son absolument terrible : on croirait entendre Técla, l’araignée violoniste de Maya l’abeille !

Notre première expérience de séjour en yourte (« ger » en mongole) est vraiment sympa : à l’intérieur, on est protégé du chaud et du froid grâce à l’isolation des différentes couches de tissu (et au poêle central), et dès que l’on sort, on se retrouve au milieu d’une immense plaine quasi-déserte (le premier voisin est à plusieurs kilomètres).

 E.B.          

Nous nous baladons avec Amina et Zaaga dans les environs, et remontons notamment une petite rivière. Une fois à la source, nous buvons directement l’eau, car ici, la plupart des cours d’eau sont potables (et celui-ci l’est).

Nous participons également aux différentes tâches de la famille, comme traire les vaches ou… ramasser les crottes séchées, car elles servent de combustible pour alimenter le poêle !

Nous aidons également Bart à rassembler son troupeau. Il le fait parfois à cheval, et parfois à moto.

L'alter-ego de poils (couleur et coupe) de Manu    Un autre alter-ego de meche de Teli                      

Autre activité récurrente : aller chercher de l’eau au puits. Car évidemment, il n’y a pas d’eau courante dans les yourtes ! On va donc en expédition pour récupérer l’eau qui va servir à boire, cuisiner, se laver, faire la vaisselle etc… Autant dire qu’on l’utilise avec parcimonie !

Et puis, encore un coup de bol de notre séjour, nous assistons à une cérémonie de lancement des entraînements pour le Naadam, la fête nationale mongole. Elle se déroule du 11 au 13 juillet, et consiste en grande partie  en des concours de tir à l’arc, de lutte et surtout des courses de chevaux montés par des enfants. Les cavaliers ont entre 5 et 12 ans, et il y a plusieurs types de parcours, entre 15 et 30 km en fonction du type de monture et de l'age des participants

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L’entrainement des petits jokers dure trois semaines, pendant lesquelles ils s'exercent à galoper tout en chantant des chants traditionnels, sensés encourager les chevaux. On les enveloppe d’encens (ainsi que leurs montures) pour leur porter bonheur et on coiffe les queues et les crinières des chevaux.

A  l’occasion de la cérémonie de lancement des entraînements, les propriétaires des chevaux se rassemblent, mangent des friandises, du fromage un peu sucré, boivent du lait (au goût fort mais délicieux) et surtout… s’enfilent des litres de vodka (les mongols ont une sacré descente) !

Et c’est déjà le moment de quitter Bart et sa famille qui nous ont si bien accueilli, ont partagé si gentiment avec nous leur quotidien, leurs repas et leur savoir concernant la Mongolie et la culture mongole.

Nous quittons donc la Chine à bord du transmongolien, qui n’est autre que le tronçon du transsibérien qui relie Pékin à Moscou en passant par la Mongolie. Il y a aussi le transmandchourien, qui passe directement par la frontière sino-russe, et le transsibérien à proprement parlé, qui relie Moscou à Vladivostok. Mais les trois trains se rejoignent en Russie sur une bonne partie de la route. C’est pourquoi à la frontière entre la Chine et la Mongolie, il faut changer les roues, car l’écartement de la voie ferré entre l’URSS (dont faisait plus ou moins partie la Mongolie) et « le reste du monde » est différent (c’était pour éviter une invasion du bloc soviétique… vous avez déjà vu une invasion par voie ferrée vous ?). Bref, le passage de frontière est un peu long, mais le voyage très sympa (en avant-goût de la deuxième partie qui durera quatre jours), avec la traversée de paysages magnifiques, et notamment du désert de Gobi.

Bref, nous voilà à Oulan Bator, la ville la plus moche qu’il nous ait été donné de visiter : grise, polluée, avec des bâtiments soviétiques côtoyant des immeubles modernes, des 4x4 partout… Bref, du grand n’importe quoi.

Nous sommes donc ravis de quitter la capitale au bout de trois jours avec notre guide Zaaga et notre chauffeur Nara pour un trip de dix jours. Dès que nous quittons Oulan-Bator, c’est la pampa, ou plutôt les steppes telles qu’on les imagine : de grandes plaines d’herbe rase sans un arbre. C’est splendide. Et nous arrivons dans notre famille d’accueil, avec qui nous partagerons la vie quotidienne pendant quelques jours. Le père, que nous avons surnommé Bart (on n’a jamais réussi à retenir son prénom, mais ça ressemble à ça), a un air de  Gengis Khan. La mère est douce et souriante, et la fille, Amina, espiègle et vraiment très attachante. Les enfants deviennent tout de suite amis.

Nous avons beaucoup de chance car nous arrivons juste au moment de l’aménagement, et pouvons assister au montage de la yourte. Les mongols sont en effet à l’origine un peuple de nomades, et nombre d’entre eux ont conservé ce mode de vie. C’est génial de voir que ces gens continuent à vivre librement dans les steppes, selon des traditions ancestrales. Et pas pour le folklore, pour de vrai !

Alors, comment monter une yourte ? C’est presque aussi simple qu’un meuble IKEA (heu… d’accord).

Etape 1 : installer la structure en croisillons

Etape 2 : fermer le cercle avec la porte

Etape 3 : « mettre » le toit (celui qui le porte n’a pas la partie facile…)

Etape 4 : enclencher les morceaux de bois qui soutiendront la toile du toit (avec l’aide de Maya), puis les deux poteaux centraux. NB : les bois (avec ou sans décorations) sont toujours oranges pour représenter le feu.

Etape 5 : on met le drap de laine bouilli et le tissu du tour

Etape 6 : on fait pareil pour le toit

Etape 7 : on souffle un peu

Etape 8 : on recouvre le tout d’une grande toile blanche que l’on va enserrer dans de la corde.

Et voilà !

Nos hôtes sont donc une famille d’éleveurs, ils ont un grand troupeau d’environ mille bêtes : moutons, vaches, chèvres, chevaux. Les animaux vivent en quasi-liberté dans les steppes toute la journée, et le soir, Bart les rassemble et les ramène près de son campement.

Nous avons adoré vivre au milieu des bêtes, et avons surtout craqué pour les biquettes qui sont très marrantes. Nous avons même accueilli pendant notre séjour une petite chèvre qui est née le premier jour de notre séjour. (celle de la photo ci-dessus) (on l'a appelée Charlie)

Qui est la chèvre à poil long ?

Le deuxième jour, autre coup de bol, des amis de la ville sont venu visiter notre famille, et donc, comme le veut la tradition, Bart a tué un mouton. Nous n’avons pas vu « le meurtre », mais avons pu assister à la « préparation » du mouton (dépeçage, découpe etc…). Je vous épargne les photos (que je n’ai pas prises...), car c’était un peu trash, mais c'était vraiment intéressant (Manu et Télilan ont adoré) (je crois que je vais cacher les grand couteaux à notre retour à Paris) (et empêcher dorénavant Manu de regarder « Dexter »). Puis, ils ont préparé las abats, et croyez-moi, c’était délicieux ! Une bête qui a vécu toute sa vie à courir dans les steppes et à se nourrir seulement d’herbe, sans aucune hormone, ça se sent.

Par contre, côté préparation, j'avoue que ce n'est pas ce qu’il y a de plus ragoutant…