Le transsibérien
Le 29 juin à 13h50 commence notre trajet de retour, avec le départ du transsibérien qui nous mènera d'Oulan-Bator à Moscou en quatre jours.
On se demandait si le trajet n'allait pas paraître un peu long (surtout aux enfants). Mais c'est assez étrange : sitôt monté dans le train, on a la sensation d'être dans une bulle où le temps ne se déroule pas de la même manière qu'au dehors. On lit, on joue aux cartes, on fait la connaissance des voisins, on dort, on mange, et surtout, on regarde les paysages qui défilent devant nos yeux.
Le lac Baïkal, aussi grand qu'une mer intérieure, mais remplie d'eau douce, et dont on ne voit pas le bout.
Les gares où les marchands ambulants, qui composent plus de la moitié des voyageurs, essayent de vendre leurs fringues.
Et bien sûr les grandes étendues de Sibérie estivale, non pas blanches en cette saison, mais étonnament vertes, parfois ponctuées de jolies isba avec leur petit potager.
C'était la bonne façon d'entamer la fin de ce voyage, sur le même rythme lent que le reste...