Pingyao

Pingyao est une des rares villes en Chine qui ait ete aussi bien conservee. Au milieu des murailles de l'ancienne cite, on trouve des splendides maisons traditionnelles, telles que les revent les occidentaux comme nous, en quete d'exotisme et de tradition.

D'ailleurs, notre guest-house est dans le style, absolument charmante avec sa cour ou l'on se croirait dans le film "Epouses et concubines".

       

    

Nous y rencontrons d'ailleurs des gens tres sympas, comme cette "tablee de la franconnie" : Sebastien et Sonia, des suisses, et Max, un belge, avec qui nous passons de bons moments a discuter de politique et de bouffe : de vrais discussions de chez nous !

Mais revenons a la ville elle-meme... Ses hautes murailles sont moins impressionnantes que celles de Xi'an (moins hautes et moins restaurees), mais font egalement plus authentiques (car... moins restaurees !).

Lees deux rues principales de la ville sont remplies de boutiques pour touristes, mais les maisons sont tellement belles qu'on arrive presque a faire abstraction de cette agitation du XXIeme siecle, et a se retrouver transporte plusieurs centaines d'annees au-paravent (jeu de mots chinois.... a 2 yuans). De plus, il suffit de sortir de ce petit centre pour se retrouver dans des rues a peine frequentees, un peu moins "jolies" mais tres authetiques, peuplees de personnes agees fripees comme de vieilles pommes et assises devant le perron de leur porte a attendre que le temps passe... Et puis, excepte le week-end ou les touristes (chinois..) debarquent en masse, le reste de la semaine est tres tranquille dans ce petit village, et incite au farniente, ce que nous ne manquons pas de faire avec delice...

    

    

    

    

    

On goute egalement aux delices du coin, et decidemment, la cuisine chinoise nous plait bien... malgre les surprises inevitables des cartes tout en chinois !

    

Nous nous bougeons quans meme de temps en temps, et notamment pour faire un tour en tandem. Cela nous amuse beaucoup, et surtout les enfants qui se tient la bourre en pedalant avec force (pour Telilan) ou en soutenant moralement et vocalement son "adulte referent" (pour Maya, trop petite pour atteindre les pedales). Et puis, avec ce moyen de locomotion, on se rapproche un peu des locaux... (enfin, juste un peu)

    

   

On assiste egalement a toutes sortes de defiles en costumes, parfois assez mysterieux (est-ce organise par l'office du tourisme ou est-ce... un enterrement ?)

    

En tout cas, cette halte a Pingyao nous a vraiment plu, et nous a permis un petit moment de tranquilite (et une cure de the au gingembre - remede de grand-mere- pour soigner notre rhume familial) avant d'attaquer Pekin.